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LUPI SECOND, Didier (XVIè
s.) Protégé par de riches
commerçants et banquiers italiens, Didier Lupi Second
passa une partie de sa vie à Lyon. L'une des
dernières traces que l'on ait de lui est sa chanson
O que je vis en estrange martyre, sur un texte
écrit par le fils du gouverneur de Lyon, Jean du
Peyrat, pour Clémence de Bourges en 1559.
Si l'on excepte son Tiers livre (1548), l'oeuvre de Didier Lupi Second se compose essentiellement de psaumes (Trente psaumes traduits en vers français par Gilles Daurigny), de chansons spirituelles sur des textes poétiques de Guillaume Guéroult, Clément Marot et Charles Fontaine, et de 45 chansons profanes réunies dans le Tiers livre. Sa pièce la plus célèbre est la chanson spirituelle Susanne un jour, dont le ténor a donné naissance à près de quarante compositions, dont bon nombre de chansons-parodies dues à des auteurs aussi différents que Pierre Certon, Gérard de Turnhout, Marc'Antonio Ingegneri ou Claude Le Jeune (une trentaine d'auteurs en tout). Parmi ces parodies, signalons la version anglaise de cette chanson, Susanna Fair, mise en musique par Alfonso I Ferrabosco en 1588. Didier Lupi Second n'a aucun rapport avec Jehan Leleu, dit Johannes Lupi, cité par Rabelais et à qui sont attribuées certaines versions de la chanson de Pierre Cadéac Je suis deshéritée. |
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Oeuvres religieuses (toutes éditées à Lyon) :
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Oeuvres profanes (toutes éditées à Lyon) :
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![]() Bibliographie sommaire (avec lien vers référence complète)
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