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Je ne connais pas
d'autres sites en français sur Ludwig Senfl. Si vous
en connaissez, écrivez-moi.
en enlevant "-nospam" de l'adresse. Merci d'avance.
English website : see below. |
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SENFL, Ludwig (1486 - 1538)
À partir de 1507, Senfl
séjourna avec la Hofkapelle à Constance
pendant la réunion du Reichstag, où il fut en
compagnie d'Isaac
jusqu'en 1508 ou 1509. En avril 1508, Isaac fut
chargé par le chapitre de la cathédrale de
Constance d'écrire un cycle d'offices à
l'usage de cette même ville. Il en remit une partie
à la commission l'année suivante, mais le
reste ne fut pas envoyé au chapitre avant novembre
1509. Senfl collabora en tant que copiste, et dit avoir
copié quelque seize volumes sous la direction
d'Isaac. Une partie importante de ce manuscrit fut
imprimée plus tard sous le titre de Choralis
constantinus (Nuremberg, 1550-1555). Il est possible que
Senfl soit parti avec Isaac à Florence après
1508, puisque, en mai 1510, l'empereur donna à Senfl
un bénéfice ecclésiastique dans le
diocèse de Vérone. Isaac et Senfl paraissent
avoir commencé à travailler sur la commission
de Constance en Italie, puisque les livres de choeur
originaux ont été copiés en partie sur
du papier utilisé en Italie vers 1510. Des
pièces de Senfl y figurent dès les
premières pages de cette vaste collection. De plus,
il aida Isaac à préparer les copies des
compositions terminées. L'empereur Maximilien mourut début
1519, et l'on exécuta le motet de Costanzo
Festa
Quis dabit oculis nostris lors de ses
funérailles. En 1520, la plupart des domestiques de
Maximilien furent licenciés sur ordre de Charles
Quint ; les musiciens reçurent une petite somme
d'argent et furent renvoyés. Certains, dont Senfl,
espéraient être engagés par le nouvel
empereur, et vinrent le rencontrer à Augsbourg.
Pendant quatre ans, Senfl essaya sans succès, de se
faire embaucher par lui comme musicien et compositeur. Mais
Charles préférait de toute façon ses
musiciens espagnols, et les espoirs de Senfl se
tournèrent vers le roi Ferdinand. Il refusa les
autres offres, et au lieu de cela redemanda
régulièrement aux deux rois un acompte sur la
promesse écrite qu'il avait reçue de
Maximilien concernant un salaire annuel de 150 guldens,
salaire qui avait été réduit à
50 gulden à la mort de l'empereur. Le droit de Senfl
aux 50 guldens fut confirmé, mais il se battit en
vain pendant presque vingt ans ans pour recevoir son
salaire. Pendant son séjour à Augsbourg entre
1519 et 1520, Senfl prépara en collaboration avec les
imprimeurs locaux Grimm et Wirsung la première
anthologie allemande de motets jamais imprimée. Les
années 1521-1523 furent les plus difficiles de la vie
de Senfl. Après avoir été au sommet de
sa carrière de compositeur de la cour
impériale, il était désormais
obligé de se battre longuement pour assurer la
reconnaissance de ses droits et une situation
équivalant à une rétribution royale ou
impériale. Au printemps 1521, il fut certainement
présent à la Diète de Worms.
D'ailleurs, certains textes des lieder de Senfl
suggèrent qu'il présenta en personne des
chants de prière et d'hommage lors de noces royales
en 1521 et 1522. Début 1523, Senfl obtint un poste
à la Hofkapelle du duc Guillaume de Bavière
à Munich ; il y passa le reste de sa vie. Il organisa
la Hofkapelle à la manière impériale et
réussit à embaucher plusieurs chanteurs de la
précédente chapelle impériale, et,
selon Luther,
cette chapelle avait les meilleurs musiciens d'Allemagne.
L'activité de Senfl à Munich augmenta ; ses
premières compositions munichoises apparaissent
d'ailleurs dans plusieurs manuscrits. À
côté de ses propres pièces, Senfl
introduisit dans le répertoire de Munich des oeuvres
de ses contemporains, en particulier d'Isaac, et certaines
d'entre elles dans leur version originale destinée
à la chapelle impériale. Senfl acheva la mise
en polyphonie du propre de la messe pour les fêtes de
l'année liturgique. Il fournit sa propre musique pour
les passages incomplets, et remania le tout dans un nouvel
arrangement en quatre volumes à l'usage liturgique de
la Chapelle. Le titre développé et la
dédicace au duc Guillaume suggèrent que cette
collection, En opus musicum festorum dierum,
achevée en 1531, était destinée
à la publication. Apparemment, Senfl abandonna ce
projet et le confia à un éditeur de Nuremberg,
Formschneider. Peut-être est-ce Senfl lui-même
qui relut et prépara l'édition de ces
dernières pour leur publication à Munich ;
quoi qu'il en soit, celle-ci n'eut pas lieu avant 1550-1555,
plusieurs années après sa mort. Senfl
était au courant des controverses théologiques
de son temps : quoique'il n'ait pas ouvertement soutenu la
Réforme de Luther,
il semble en avoir été un sympathisant. De
1526 à 1540, Senfl correspondit
régulièrement avec le duc Albrecht de Prusse,
qui avait adopté la foi luthérienne et pour
qui Senfl avait composé de nombreux lieder et
motets. En retour, le duc Albrecht honora le musicien par
des présents royaux. De 1530 à ses derniers
jours, Senfl entretint une correspondance avec Luther, dont
il avait connu les idées en assistant à la
première Diète d'Augsbourg (1518), celle de
Worms (1521) et la deuxième Diète d'Augsbourg
(1530). Le motet Ecce quam bonum et quam iucundum
habitare fratres in unum de Senfl fut
exécuté à l'ouverture de la
[deuxième] Diète d'Augsbourg de 1530
en guise d'exhortation à l'unité entre
factions religieuses. Peu avant la fin de la Diète,
Luther
demanda à Senfl une composition. Luther reçut
du musicien deux motets, motets pour lesquels il lui envoya
une caisse de livres. Il semble que Senfl n'ait pas
rencontré de difficultés à cause de ses
sympathies pour la Réforme. En 1538, Senfl se
plaignit au duc Albrecht d'être surchargé de
travail. Il devait être très occupé
à finir l'édition du Choralis
constantinus, la publication avait été
annoncée en 1537. De plus, un cycle de Magnificat
fut publié en 1537, et en 1539, une Harmonia
poetica, en collaboration avec Paul Hofhaimer,
alors que Senfl préparait également de
nombreuses autres collections de motets et de lieder
en vue de leur publication. Il semble qu'à partir de
1540 Senfl n'ait plus composé pour la cour de Munich
ou celle de Prusse, puisqu'en janvier 1543 le duc Albrecht
établit de nouveaux contacts à Nuremberg pour
obtenir de nouvelles compositions. Il est possible
qu'à cette date Senfl soit déjà mort ;
quoi qu'il en soit, les registres de Munich indiquent que la
date de sa mort se situe entre le 2 décembre 1542 et
le 10 août 1543. |
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Bibliographie sommaire (avec lien vers référence complète)
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Discographie sommaire
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http://www.aeiou.at/aeiou.music.5.1/050104.htm
http://www.karadar.net/Dictionary/senfl.html
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