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JOSQUIN DES PREZ (1440-27 août
1521 (Condé-sur-Escaut)) Né vers 1440 dans le
Vermandois (un des comtés de Picardie), Josquin des
Prez fut chantre (ténor) d'abord au dôme de
Milan de 1459 à 1472, avant de passer au service de
quatre dignitaires italiens : les ducs de Milan Galeazzo
Maria Sforza (1474) et Ascanio Sforza, fils et successeur de
Galeazzo (Milan et Rome ; 1479-1486) et les papes Innocent
VIII et Alexandre VI (1486-1494 ou plus tard). A la cour du
premier d'entre eux, il eut pour collègues d'autres
compositeurs flamands comme Alexander Agricola
ou Loyset Compère).
Josquin servit peut-être Louis XII de 1501 à
1503. Cette même année, il fut maître de
chapelle à la cour d'Hercule d'Este à Ferrare.
A partir de l'année suivante, il résida
à Condé-sur-Escaut, ville dans laquelle il
mourut le 27 août 1521. Trois musiciens, dont Nicolas
Gombert,
écrivirent des déplorations sur la mort de
Josquin, dans le style de celui-ci.
![]() L'oeuvre de Josquin comporte des messes
(dont la Missa Hercules Dux Ferrariae
composée en l'honneur de son bienfaiteur en 1503, des
motets (Miserere mei Deus), des chansons de toutes
sortes. La plus célèbre d'entre elles,
éditée en 1508 chez Ottaviano Petrucci,
est probablement la Déploration de Jehan Ockeghem,
écrite sur le texte de Jehan Molinet,
Nymphes des bois, et qui a pour cantus
firmus le plain-chant
Requiem aeternam. Cette oeuvre est à l'origine
d'une douzaine de déplorations dans le même
style, avec un texte français ou latin vantant les
mérites du musicien disparu et un cantus firmus
latin d'origine liturgique. Parmi les compositeurs de
déplorations figurent Nicolas Gombert,
déjà cité, ou encore Pierre
Certon,
auteur d'une déploration sur la mort de son
maître Claudin de Sermisy
(1570). D'autres procédés josquiniens furent
repris par les compositeurs des générations
suivantes : citons par exemple celui de la Missa Hercules
Dux Ferrariae, qui repose sur les notes
ré-ut-ré-ut-ré-fa-mi-ré,
évoquant les voyelles du nom du prince Hercule
Ier. Cyprien de Rore
s'inspira de cette technique pour composer une messe
à la gloire du duc Hercule II (Missa Vivat felix
Hercules, vers 1545). |
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