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Retrouvez Alexander Agricola sur
(par ordre alphabétique de sites, les www. ne comptant pas) :

http://anaigeon.free.fr/ (cliquez sur Pièces Renaissance)




Motet-chanson L'heure est venue / Circumdederunt me
conservé dans un manuscrit français
English websites (alphabetical order) :

http://classical.efront.com/music/comp.lst/agricola.html and
http://classical.efront.com/music/rep/lists/ren.html#agricola
http://www.karadar.net/Dictionary/agricola.html
http://midiworld.com/cmc/renaissa.html

AGRICOLA, Alexander (1446-1506 (Valladolid))


Compositeur franco-flamand non apparenté au théoricien Martin Agricola, Alexander Agricola fut d'abord au service de Laurent de Medicis à Florence et de Galeazzo Sforza à Milan, avant d'exercer à Cambrai. Selon le témoignage d'un contemporain, il fut un très grand chanteur. A partir de 1500, il se fixa à Bruxelles comme successeur d'Antoine Busnois, puis suivit la chapelle bourguignonne de Philippe Le Bel en Castille. C'est là qu'il mourut de la peste.
Certaines oeuvres d'Alexander Agricola furent transcrites pour le luth par l'Allemand Hans
Neusidler. Quelques années après sa mort, Eloy d'Amerval le cite dans son Livre de la deablerie (1508). Contemporain de Josquin et d'Heinrich Isaac, il fut aussi estimé que ces deux grands musiciens : son nom apparaît quelquefois accompagné d'un qualificatif flatteur : "magnificus" dans le Mater floreat de Pierre Moulu (déb. XVIè s.), "divin" pour le théoricien Pietro Aaron (troisième des Libri tres de institutione harmonica, 1516). Sa renommée paraît encore bien établie au milieu du XVIè s., puisqu'il est nommé dans le noël de Mitou (vers 1530) et le Nouveau Prologue du Quart livre de François Rabelais.

Oeuvres sacrées :

* 8 messes,
* 4 Credo isolés,
* 2 hymnes,
* 2 Lamentations,
* 2 Magnificat
,

Oeuvres profanes :

* 3
motets-chansons
* 43 chansons en français pour la plupart à 3 voix, et quelques-unes dans d'autres langues.

Pièces instrumentales :

* 25 Tandernaken et arrangement de chansons (Fortuna desperata, De tous biens playne...) pour les instruments.

Anonyme,
chanson Fortuna desperata




Bibliographie sommaire (avec liens vers référence complète)

WEGMAN, Rob C., FITCH, Fabrice, et LERNER, Edward, "Agricola", New Grove (2d ed.), T. I, p. 225-229.





Discographie
  • A. Agricola. Chansons, Ferrara Ensemble, dir. Crawford Young, Deutsche Harmonia Mundi, GD 77048, 1990 (17 pièces : 4 chansons en latin (dont 1 aux instruments), 11 en français (dont plusieurs instrumentales) et 2 pièces instrumentales dont Fortuna desperata),
  • Alexandre Agricola : A Secret Labyrinth, Huelgas Ensemble, dir. Paul Van Nevel, Sony "Vivarte", 1998, SK 60760.

AGRICOLA, Martin (1483 (Schwiebus, Silésie)-1556 (Magdebourg))


Théoricien et compositeur allemand non apparenté à Alexander Agricola. A partir de 1520, il vécut et exerça à Magdebourg. Après l'introduction du luthéranisme, Martin Agricola fut cantor de l'église luthérienne de la ville. Il contribua à l'oeuvre réformatrice de Martin Luther dans le domaine musical par ses sept traités en allemand et en latin, traités à caractère didactique et vulgarisateur. Sa Musica instrumentalis deudsch (1529) et sa Musica figuralis (1532) constituent un témoignage important sur la genèse de la musique luthérienne et les pratiques instrumentales de son temps. Plusieurs de ses chorals figurent dans les Newe deutsche Geistliche Gesenge für die Gemeinen Schulen édités chez Georg Rhau en 1544 (123 pièces de divers auteurs).



Martin Luther (1483-1546)

Oeuvres sacrées :

* hymnes,
* chorals,
* motets.

Oeuvres instrumentales profanes :

54 Canti strumentali.

 

Traités :

7 traités en allemand et en latin, dont Musica instrumentalis deudsch (1529) et Musica figuralis (1532).