(par ordre alphabétique de sites, les www. ne comptant pas) : http://www.bnf.fr/web-bnf/pedagos/dossisup/grands/ec061a.htm
http://www.bootlegbooks.com/Poetry/OxfordFrenchVerse/philippe.html |
Ses oeuvres circulèrent d'abord en
manuscrit, avant d'être éditées pour la
première fois en 1573 (Amours de Diane, Amours
d'Hippolyte, Élégies (1573). Ses Amours
de Diane eurent alors une influence presque aussi grande
que les Amours de Ronsard
vingt ans auparavant : c'est grâce à lui que le
néopétraquisme conquit les salons, notamment
celui de la maréchale de Retz. En 1583 parurent les
Amours de Cleonice et les Amours diverses. La
vie terrestre lui fut douce : il fut doté de nombreux
bénéfices par Charles IX. Puis, familier du
duc d'Anjou, il resta attaché à sa personne
comme lecteur lorsque le duc accéda au trône
sous le nom de Henri III. A la mort du roi, Desportes
rejoignit le parti de la Ligue, mais retrouva toutefois la
faveur d'Henri IV qui le dota d'une abbaye où il
finit ses jours en travaillant à une traduction des
Psaumes (1591-1603). Malade, presque mort, il aurait
dit : "J'ai trente mille livres de rente, et je
meurs !". Il mourut aussitôt, en effet. Parmi les musiciens de Philippe Desportes figurent |