Retrouvez Philippe Desportes sur
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http://www.bnf.fr/web-bnf/pedagos/dossisup/grands/ec061a.htm http://www.bootlegbooks.com/Poetry/OxfordFrenchVerse/philippe.html
http://www.chez.com/damienbe/desportes.htm
http://le-village.ifrance.com/civilisation/DESPORTES.htm
http://le-village.ifrance.com/civilisation/Litterature-16-1.htm
http://poesie.webnet.fr/auteurs/desporte.html

DESPORTES, Philippe (1546 (Chartres) - 5 oct. 1606 (abbaye de Bonport, Normandie))

Ses oeuvres circulèrent d'abord en manuscrit, avant d'être éditées pour la première fois en 1573 (Amours de Diane, Amours d'Hippolyte, Élégies (1573). Ses Amours de Diane eurent alors une influence presque aussi grande que les Amours de Ronsard vingt ans auparavant : c'est grâce à lui que le néopétraquisme conquit les salons, notamment celui de la maréchale de Retz. En 1583 parurent les Amours de Cleonice et les Amours diverses. La vie terrestre lui fut douce : il fut doté de nombreux bénéfices par Charles IX. Puis, familier du duc d'Anjou, il resta attaché à sa personne comme lecteur lorsque le duc accéda au trône sous le nom de Henri III. A la mort du roi, Desportes rejoignit le parti de la Ligue, mais retrouva toutefois la faveur d'Henri IV qui le dota d'une abbaye où il finit ses jours en travaillant à une traduction des Psaumes (1591-1603). Malade, presque mort, il aurait dit : "J'ai trente mille livres de rente, et je meurs !". Il mourut aussitôt, en effet.
Sa poésie a exercé une influence considérable sur les poètes de sa génération, avant d'être résolument critiquée par Malherbe. On doit également à Philippe Desportes la première édition bilingue de poésie, La Rencontre des Muses de France et d'Italie, dans laquelle ses propres adaptations sous formes de sonnets sont accompagnées des originaux italiens des successeurs de Pietro Bembo.

Parmi les musiciens de Philippe Desportes figurent