BAIF, Lazare de (1496 (Sarthe)-1547)


Abbé de Charroux dans la Vienne, il fut ambassadeur de
François Ier à Venise (ville où naquit Jean-Antoine) et en Allemagne, où il hébergea son jeune cousin Pierre de Ronsard en 1540. Il fit connaître en France le théâtre grec en traduisant en vers français Electre de Sophocle et Hécube d'Euripide.

Retrouvez Jean-Antoine de Baïf sur
(par ordre alphabétique de sites, les www. ne comptant pas)

http://www.ifrance.com/100MUSIQUE/Histoire/R_MusPro.htm
http://le-village.ifrance.com/civilisation/Litterature-16-1.htm
http://omnibus.uni-freiburg.de/~bachest/renaiss.htm
http://www.orculture.com/2003/19fevrier.htm#BAIF
http://poesie.webnet.fr/auteurs/debaif.html

BAIF, Jean-Antoine de (1532 (Venise)-1589 (Paris))


Fils du précédent, Jean-Antoine de Baïf devint, très jeune, l'un des sept membres de la Pléiade (avec entre autres son petit-cousin Pierre de Ronsard et Joachim Du Bellay). Comme ceux de Ronsard, ses Amours (1552 et 1579) sont d'inspiration pétrarquiste. Après ses premières tentatives de "vers mesurés" reposant sur l'introduction de la métrique quantitative dans la langue française, il fonda en 1570, avec Joachim Thibaut de Courville, l'Académie de Poésie et de Musique qui se proposait de rétablir l'union poésie dramatique, musique et dans à la manière des Grecs et à l'image de se qui se passa à partir de 1579 en Italie avec la caerata fiorentina du comte Bardi. Parmi les autres membres de cette Académie figure Jacques Mauduit.
La musique de Jean-Antoine de Baïf est totalement perdue. Il ne reste de lui que quelques compositions funéraires et des chansons. Dix-sept de ses textes furent mis en musique par :

  • Jacques Arcadelt (1 pièce),
  • Fabrice-Marin Caietain (4 chansons ; 1576),
  • Jean Chardavoine (1 air à une voix, 1576),
  • Pierre Clereau (4 chansons à 3 et 4 voix ; 1559),
  • Pierre Certon (1 chanson à 6 voix, 1570),
  • Nicolas de La Grotte (2 pièces à quatre voix ; 1583),
  • Roland de Lassus (1 chanson à 4 voix ; 1576),
  • Didier Le Blanc (1 chanson à 4 voix ; 1579),
  • Machgiels (1 pièce, 1583),
  • François Roussel (2 pièces, 1559).

A ceux-ci, il faut ajouter les pièces de Pierre Bonnet (1585), Jacques Mauduit (15 pièces, 1586), et surtout celles de Claude Le Jeune (1572-1594 ; 33 pièces, plus le Printemps ; 1598). La collaboration entre le poète et le musicien a donc donné naissance à une soixantaine de pièces en tout.




Claude LE JEUNE, Une puce j'ay dedans l'oreille (musique mesurée à l'antique)





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